LA GARDE DE L’ESPOIR
« Je suis l’épée de l’espoir, le bouclier protecteur d’Albion, le gardien des remparts »
« Je suis un gardien de l’espoir »LE CHAOS Lorsque la guerre des royaumes éclata et que la grande armée d’Hibernia et de Midgard partit en croisade pour éradiquer le peuple Albonnais de la surface de la terre, l’empire Abonnais s’effondra. Des villes entières, des populations complètes, hommes, femmes, et enfants le suivirent dans sa chute et le chaos ne tarda pas à recouvrir tous les territoires de la zone frontières. Nul ne fut épargné. Tous les peuples furent submergés par la vague destructrice et ne trouvèrent leur salut que dans la fuite.
Ce fut le temps de l’exode. Nombreux sont ceux, néanmoins, qui purent fuir vers la sécurité des remparts primales.
Assurer sa survie était la chose à faire.
LES GARDIENSBien vite, la peur des ennemies Midgariens et Hiberniens décida une des plus importante des colonies Abonnaise à fonder une force d’intervention et de surveillance destinée à garder les frontières des principaux territoires de cet exil précaire. Là où le danger était omniprésent, les attaques Hiberniennes et Midgariennes fulgurantes et mortelles, il fallait réparer les remparts et les tours, tenir à tout prix … La Garde était née.
On en appela aux volontaires, aux plus braves, pour la constituer. Leur but, patrouiller, surveiller et avertir du moindre danger aux confins des terres sûres. Au besoin, s’interposer et se sacrifier pour laisser au peuple le temps de la fuite vers un nouvel exil…
Ils s’appelaient eux même « les Gardiens » de par la promesse qui était faite à ceux qui s’y engageaient de pouvoir laisser derrière eux, sans crainte, questions ou besoins d’explication, tout ce qui s’était passé dans leur vie.
Ces hommes venaient de diverses terres. Leurs histoires et leurs vies étaient différentes, mais tous s’étaient engagés pour des raisons similaires. Il y avait parmi eux des voleurs, des tueurs et des escrocs, des soldats chassés de leur armée précédente, des marchands et des nobles, des guerriers honorables et vertueux, et d’autres qui ne l’étaient pas. Certains cherchaient leur voie, d’autres fuyaient, d’autres allaient à la dérive … Mais tous désiraient tirer un trait sur leur passé et se construire un nouvel avenir.
Ils moururent en nombre mais accomplirent leur devoir …
Durant deux interminables années, la Garde liers fut garante de la survie des peuples retranchés. A chaque instant, les hommes rescapés avaient l’angoisse d’entendre retentir le cor des « Gardiens » sonner l’invasion et le repli. Il est dit, encore aujourd’hui que cette sonnerie suffirait à mortifier le cœur des dépositaires du souvenir de cette époque…
Toujours … toujours … les Gardiens s’étaient interposés et avaient combattu …
L'ESPOIR Lorsque les forces mêlées des Albonnais contraignirent les armées Midgariennes et Hiberniennes à se retrancher, les Gardiens de l’espoir furent les premiers à ouvrir et sécuriser les routes vers les populations qui avaient initialement migrées vers les terres retranchés.
Les caravanes nomades étaient de plus en plus nombreuses à se risquer à s’aventurer en zone frontière même si l’enjeu demeurait plus qu’incertain.
L’ennemie s’était repliées mais le danger demeurait intact.
Les premières têtes de ponts furent lancées, la contre offensive continait.
Ils sont les « Gardiens de l’espoir », l’unité d’élite la plus fameuse du peuple Albonnais. L’unité des sacrifiables. Les premiers à la bataille, les premiers à mourir …
Tomber au front est une de leur tradition. Peu leur importe de mourir, car il n’y a pas de peur chez les Gardiens de l’espoir, l’important étant de mourir bien.
« Je suis l’épée de l’espoir, le bouclier protecteur d’Albion, le gardien des remparts »
« Je suis un gardien de l’espoir »